Santé mentale en équilibre

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La période de fin d’année, qui fait suite à une forte activité en été, à une « reprise » professionnelle ou « scolaire » exigeante, et qui nous invite à rentrer dans l’hiver, est souvent difficile à vivre pour nombre de personnes. Ajoutons à cela les contextes politique et économique et le constat s’assombrit bien vite.

Que nous disent la nature et la Médecine Traditionnelle Orientale sur l’Automne et l’Hiver ?

En posant notre regard sur la nature qui nous entoure, on observe sa transformation progressive, les fruits sont récoltés, les feuilles se colorent, tombent, la luminosité baisse, les matinées et soirées se rafraîchissent. 

Cette période de l’année est le temps du bilan

  • dans nos organisations de travail, c’est le temps où l’on prépare les budgets de l’année à venir, bâtis sur les actions réalisées et celles projetées ;
  • dans nos vies quotidiennes, c’est aussi le moment où l’on retourne à l’essentiel, où l’on allège sa charge pour pouvoir tenir ce rythme que l’on s’impose et qui va à l’encontre du cycle naturel de l’univers ;
  • c’est donc le temps où l’on renonce, avec plus ou moins de nostalgie, où l’on lâche prise, avec plus ou moins de facilité.

C’est le plein épanouissement du mouvement Métal, dans le cycle des saisons. Vous visualisez bien ce couteau à pains ? Ce métal, froid, dur, qui tranche dans le vif… parfois sans concession. C’est un « mal nécessaire » : une fois la place libérée, pourront émerger de nouveaux projets, de nouvelles rencontres, de nouvelles idées. 

C’est ce qui se passe non plus dans nos cuisines, mais dans nos vies depuis mi-août, avec plus ou moins d’aisance :

Nous pouvons ressentir de la tristesse, de la nostalgie pour ce que l’on s’apprête à laisser de côté sur la route : des personnes, des expériences et des émotions plus ou moins agréables, avec lesquelles on a fait un bout de chemin, mais qui ne sont plus utiles aujourd’hui.

Peut-être ressentons-nous un manque de confiance : est-ce que le choix que l’on fait de se détacher de certaines choses matérielles ou non est le bon ?

Du fait de ce ménage d’automne, notre sens de l’organisation peut être chamboulé, puisque nous rebattons les cartes d’un équilibre parfois installé depuis un certain temps

À l’image du métal solide, inflexible, nous pouvons aussi nous sentir « psychorigides » dans nos décisions et nos interactions, voire peu enclins à une vie sociale riche.

Oui, tout cela est l’apanage de la saison dans laquelle nous cheminons à l’heure actuelle.

Mais, 

Car il y a un « mais »…

Étape saisonnière ou passage à vide qui s’éternise ?

Est-ce juste une transition difficile ou bien l’ancrage de quelque chose qui nous habite depuis plus longtemps ?

Après la joie des JO et la célébration du mouvement dans nos vies, que reste-t-il de notre santé mentale ? 

Est-elle en mouvement ? Fait-elle sans cesse les montagnes russes ? Est-elle plutôt stable mais pas au top ? 

Et comment nous sentons-nous ? Sommes-nous en souffrance ?

Lorsque l’on aborde la santé mentale, on dit qu’elle fluctue sur un continuum : avec des hauts, des bas, des fragilités passagères, d’autres qui sont là depuis longtemps ou apparaissent et ne nous quittent plus.

Ce qui doit nous alerter, c’est le temps que dure « notre moral dans les chaussettes », l’intensité des symptômes et souffrances que l’on traverse, et leur impact dans toutes les dimensions de notre vie (sociale, privée, professionnelle). C’est aussi ce sentiment de ne plus avoir la main sur ce qui nous arrive, d’être comme « dépossédé.e » de nos ressources et de ce qui nous fait d’habitude tant de bien.

Durée, intensité, impact

C’est ce qu’écoutent les secouristes en santé mentale. 

Aujourd’hui, au coeur des Semaines d’Information sur la Santé Mentale, en plein mois d’Octobre Rose, les occasions sont nombreuses pour parler de notre santé mentale, pour se renseigner sur les ressources disponibles sur nos territoires, partager nos témoignages qu’ils soient positifs ou non.

Et pour prendre conscience que l’on n’a pas besoin de souffrir d’une maladie, pour que notre santé mentale soit au plus mal.

L’impact de notre santé mentale sur notre santé

D’autant que notre santé mentale est un des trois piliers de notre santé.

Si cela vous avait échappé, repartez au moins de la lecture de cet article avec ceci : notre santé est définie à la fois par sa dimension physique, mentale et sociale.

Ces trois piliers font partie d’un tout et sont interdépendants, comme le Yin et le Yang dans le TaiJi.

Si l’une se dégrade, cela aura des conséquences sur les autres piliers de notre santé. Inversement, si l’une s’améliore, elle aura des répercussions positives sur notre équilibre général.

L’objectif étant de trouver le bon dosage pour soi et de jongler de manière vertueuse entre ces trois piliers nourriciers de notre santé.

Pour aller plus loin et prendre soin de sa santé mentale

Prenez vraiment le temps de vous questionner sur la durée, l’intensité et l’impact des changements que vous vivez moralement en ce moment. Et pour soutenir votre vitalité, pratiquez en toute autonomie les indispensables du Do In de l’Automne et de l’Intersaison.

Si vous sentez que votre mal-être s’installe, ne restez pas seul.e.s. :

Venez en parler au cabinet de Shiatsu, qui au-delà d’une approche par le toucher, est un cocon pour se déposer et reprendre son souffle. 

Parlez-en à vos proches, à votre médecin, à un secouriste en santé mentale, ou à un professionnel avec qui vous aimez échanger. Nous saurons vous écouter et vous accompagner à la recherche des soutiens adaptés à vos besoins.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur la santé mentale et apprendre à tendre la main autour de vous, rejoignez la communauté des secouristes en vous formant en 14h aux premiers gestes du secourisme en santé mentale.

Si vous avez envie de comprendre les leviers et d’entretenir votre capital santé, restez connecté.e.s : je vous parle tout bientôt d’une proposition qui démarre début 2025, telle l’accompagnement qui vous manquait pour tenir votre(vos) résolution(s) prioritaire(s) de l’année.

Si vous souhaitez faire le point sur votre Qualité de Vie au Travail et explorer vos leviers d’actions, rendez-vous pour votre auto-diagnostic de QVT personnelle. Échangeons avant pour savoir si mon accompagnement et cet outil sont faits pour vous.

Au final, choisissez la meilleure façon, c’est-à-dire la vôtre, et prenez bien soin de vous !