Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?

La rentrée, qu’il s’agisse de la fin des congés, de la reprise du travail ou d’activités extra-professionnelles, du démarrage d’une nouvelle année scolaire ou universitaire pour les plus jeunes, est synonyme de transition pour toutes et tous.

Quand on observe autour de nous, cette « rentrée » correspond à une période du cycle des saisons durant lequel on récolte les fruits des expériences vécues jusque-là, on prend le temps de les apprécier, trier, classer, thésauriser ou éliminer, de sorte à pouvoir traverser l’hiver avec le juste essentiel dont nous aurons besoin.

« Subsister jusqu’à la saison nouvelle »

in La cigale et la fourmi de Jean de La Fontaine

Que prendriez-vous sur une île déserte ?

Comme je l’évoquais plus haut, en ce moment, nous opérons une transition depuis la plénitude de la saison chaude vers la fraîcheur de l’automne. C’est :

  • Le temps des moissons et des vendanges dans nos campagnes tarnaises et sur le plan plus symbolique, le temps du bilan des récoltes, du retour sur investissement de nos actions, émotions et pensées.
  • Le temps de se remercier pour ce que l’on a fait, pour les fruits et autres conséquences que nos actions, émotions et pensées ont eus sur les 3 piliers, physique, mental et social de notre santé. 
  • Le temps de faire le tri, de trancher tel le Métal, et celui du dépouillement, tels les arbres qui progressivement perdent leurs feuilles.
  • Le temps du retour progressif à l’essentiel, autrement formulé : qu’allons-nous garder dans notre boîte à trésor pour nourrir notre intériorité, notre vitalité, notre créativité, et in fine, nos projets à venir ? 

Un grand nettoyage d’automne

Alors que l’on parle souvent du grand nettoyage de printemps, ce même exercice à l’automne nous permet de clore un cycle et de permettre l’émergence du prochain, après minutieux façonnage de l’hiver, au printemps suivant. Il nous permet de nous sentir aussi légers que l’air et comme libérés, et ainsi plus disponibles, davantage en conscience.

Alors pourquoi attendre les bonnes résolutions de la nouvelle année ? L’exercice n’en sera pas moins douloureux s’il doit l’être, je peux en témoigner.

J’ai pour ma part profité de cette période propice et d’un coup de pouce fort bienveillant pour rebondir sur l’auto-diagnostic récent de « ma Qualité de Vie au Travail » et embrasser pleinement mon pouvoir d’agir : j’ai pris des décisions et j’aligne en conséquence mon plan d’actions !

Si le sujet résonne pour vous et si vous souhaitez échanger sur le sujet, ce sera avec humilité et plaisir. Dans le cas contraire, plongez-vous dans l’observation de la nature qui vous entoure, elle vous donnera ces mêmes temps-clés, avec ses propres mots à elle.

Prenez soin de vous.