Hier, 4 janvier, la lecture de l’article «La méthode Kaizen ou le principe d’amélioration continue» paru sur welcometothejungle.com a résonné bien différemment pour moi que par le passé.
Après vingt années à évoluer dans le monde de l’entreprise, à mettre en pratique les principes et techniques du Kaizen dans la communication et la conduite du changement et à accompagner mes collègues ingénieurs et ouvriers dans leurs domaines respectifs, je regarde aujourd’hui le Kaizen sous l’angle de mon nouveau métier dans l’énergétique, fortement influencé par la culture japonaise.
Si je revisite les grands principes cités par l’auteure, cela donne les parallèles suivants :
- Se remettre en permanence en question (pour) rester concurrentiel : celui-ci me guide au quotidien dans mon métier d’entrepreneuse, afin d’être toujours pertinente au regard des propositions faites à mes clients, que ce soit dans ma pratique de Shiatsu en cabinet ou avec mon autre outil, le Do In, auprès des entreprises qui me font et feront confiance pour développer le mieux-être de leurs employés.
- Ne pas viser la perfection mais l’amélioration continue : d’une part, la politique des petits pas a fait ses preuves, essayez d’exiger d’un groupe que vous accompagnez un résultat prédéfini, pour contre-exemple. D’autre part, la perfection est toute relative car elle est la perception d’une personne, unique, et est rarement collective, vous ne croyez pas?
- Identifier la cause originelle des problèmes pour les résoudre durablement. Car régler les symptômes d’un problème sans en rechercher l’origine vous expose à être de nouveau confronté au problème : voilà un des principes fondamentaux de la pratique du Shiatsu, qui m’a interpellée le jour où je me suis lancée.
- Régler les problèmes sans attendre : plus un problème dure et s’installe, qu’il soit corporel ou psycho-émotionnel, plus il sera long et difficile de l’éliminer. Voilà pourquoi on parle de prévention-santé et qu’un médecin en Asie n’était dans le temps pas payé si son patient tombait malade…
- Hiérarchiser les changements à mettre en place : l’engagement d’une personne est clé dans un processus de changement, mais rien ne sert de mettre des objectifs difficiles à atteindre, autant privilégier la politique des petits pas et respecter les besoins et rythmes de chacun, même si parfois le temps devient contrainte.
- Dans une équipe, impliquer tous les membres dans la recherche de solutions : le client est dépositaire de la solution. Que je porte ma casquette de Shiatsuki, de facilitatrice, formatrice ou animatrice, je ne suis qu’un « starter » dans mes actions auprès de lui ou du groupe.
J’espère que ce parallèle vous offre une nouvelle perspective sur la méthode Kaizen et sur mon activité.
Si vous avez des questions ou des remarques, je les accueille ici.